Nos échanges de cette année ont porté pour la troisième fois sur le travail et remploi. Comme aux deux précédentes sessions où nous avons traité de ce thème, notre programme a été préparé sous l'impulsion du Professeur Archer, qui a pris grand soin de combler diverses lacunes de nos réflexions antérieures. Elle l'a fait avec le souci de bien préparer ainsi l'ouvrage que nous voudrions publier comme la contribution de l'Acadérnie au Jubilé de l'An 2000. Certains des examens complémentaires auxquels nous avons procédé concernent le sens que revêt la conception catholique du travail et de l'emploi dans des contextes différents de ceux qui avaient pu l'inspirer jusqu'à présent) en application des principes permanents énoncés dans la Bible.
Des théologiens et des chercheurs en sciences sociales s'interrogent sur les renouvellements conceptuels ct les prolongements éthiques que les mutations techniques et sociales actuelles devraient susciter. Bien réfléchir sur les implications de ces analyses s'imposait à nous. De même que s'imposait de réfléchir sur les effets que la mondialisation économique et financière avait sur les rapports entre travail et capital. Mais nous avons cherché aussi dans la présente session à étudier les dispositifs institutionnels et les politiques économiques ou sociales visant à améliorer l'emploi.
Notre objectif ne pouvait évidemment pas être alors de proposer des solutions aux difficiles dilemmes qui confrontent les pouvoirs publics, mais plutôt d'en apprécier les raisons et l'importance, ainsi que de comprendre quels obstacles interdisent certains modes d'action et quelles chances de réussite subsistent pour certains autres. Nous avons porté une attention particulière au sort des pauvres, victimes plus que d'autres des difficultés d'emploi dont souffrent nombre de pays. Nous avons pris connaissance de programmes de recherches très concrètes sur la pauvreté et nous avons examiné la réalisation de telles recherches concernant la corne Sud de l'Afrique.
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Nos échanges de cette année ont porté pour la troisième fois sur le travail et remploi. Comme aux deux précédentes sessions où nous avons traité de ce thème, notre programme a été préparé sous l'impulsion du Professeur Archer, qui a pris grand soin de combler diverses lacunes de nos réflexions antérieures. Elle l'a fait avec le souci de bien préparer ainsi l'ouvrage que nous voudrions publier comme la contribution de l'Acadérnie au Jubilé de l'An 2000. Certains des examens complémentaires auxquels nous avons procédé concernent le sens que revêt la conception catholique du travail et de l'emploi dans des contextes différents de ceux qui avaient pu l'inspirer jusqu'à présent) en application des principes permanents énoncés dans la Bible.
Des théologiens et des chercheurs en sciences sociales s'interrogent sur les renouvellements conceptuels ct les prolongements éthiques que les mutations techniques et sociales actuelles devraient susciter. Bien réfléchir sur les implications de ces analyses s'imposait à nous. De même que s'imposait de réfléchir sur les effets que la mondialisation économique et financière avait sur les rapports entre travail et capital. Mais nous avons cherché aussi dans la présente session à étudier les dispositifs institutionnels et les politiques économiques ou sociales visant à améliorer l'emploi.
Notre objectif ne pouvait évidemment pas être alors de proposer des solutions aux difficiles dilemmes qui confrontent les pouvoirs publics, mais plutôt d'en apprécier les raisons et l'importance, ainsi que de comprendre quels obstacles interdisent certains modes d'action et quelles chances de réussite subsistent pour certains autres. Nous avons porté une attention particulière au sort des pauvres, victimes plus que d'autres des difficultés d'emploi dont souffrent nombre de pays. Nous avons pris connaissance de programmes de recherches très concrètes sur la pauvreté et nous avons examiné la réalisation de telles recherches concernant la corne Sud de l'Afrique.
Nous nous sommes également préoccupés de l'insertion des jeunes dans le travail. Nous avons étudié certaines mesures destinées les unes à remédier à la pauvreté, les autres à stimuler l'emploi des jeunes. ... Nous pensons que certaines des difficultés actuelles proviennent d'une analyse incomplète, quant à la gamme des options ouvertes à nos sociétés et quant aux conséquences à attendre de chaque option si elle devait être choisie. Conscients de ce que nos spécialités concernent surtout l'observation des faits et la recherche des causes, nous visons à apporter à l'Eglise, aux moralistes et aux conseillers des gouvernements, les éléments fiables.
Edmond Malinvaud
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